Rapporteure spéciale alerte des dangers des neurotechnologies non régulées à l'ONU

Par admin, 5 avril, 2025
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Elle mentionne que c'est une priorité absolue d'encadrer les technologies psychotroniques dans le monde qui impactent la conscience humaine, la vie privée et les droits humains à disposer d'eux-même. 

Transcription :

Monsieur le Président. Monsieur le Président, l'excellence est distinguée, délégués, chers collègues, bonjour à vous tous. C'est un honneur d'être ici aujourd'hui pour présenter mon dernier rapport sur les fondements et les principes de la régulation, des neuro-technologies et du traitement des neuro-données du point de vue de la vie privée.

 À mesure que les neuros technologies évoluent, les défis éthiques et juridiques qu'ils posent aux droits fondamentaux de la personne, en, particulier le droit à la vie privée, évoluent. Ces technologies, qui peuvent enregistrer le code et même modifier l'activité cérébrale, ont un potentiel extraordinaire en médecine, en communication, et en recherche. 

Cependant, ils ont également introduit des risques sans précédent, y compris l'accès non autorisé et la manipulation et l'utilisation abusive, de ce qui devrait rester notre domaine le plus privé, nos postes et nos processus mentaux. L'évolution rapide des neurotechnologies nécessite une réaction réglementaire urgente des organes nationaux des droits de l'homme, y compris le Conseil, des droits de l'homme des Nations Unies, ont reconnu à la fois les possibilités et les menaces que représentent ces, innovations. 

Mon rapport s'appuie sur les efforts internationaux existants visant à faire face aux risques spécifiques que posent les neurotechnologies et, à proposer des principes réglementaires clés pour protéger les droits fondamentaux. Au cœur de ces préoccupations se trouve la reconnaissance du fait que les données neurologiques, la formation dérivée directement du, système nerveux, constituent des données personnelles très sensibles.

 J'aime les autres formes de miroir de renseignements personnels qui peuvent révéler non seulement l'identité d'une personne, mais aussi ses, pensées, ses émotions et ses schémas cognitifs. Cette sensibilité unique exige une protection juridique et éthique accrue. 

Mon rapport souligne à la fois les avantages et les risques des neurotechnologies. D'une part, ils offrent des solutions révolutionnaires pour traiter les troubles neurologiques, améliorer les fonctions cognitives et développer les capacités, humaines. D'autre part, ils soulèvent de graves préoccupations, notamment les suivantes. 

Premièrement, nous sommes préoccupés par les violations de la vie privée mentale. Les nouvelles technologies ont la capacité de décoder l'activité cérébrale, ce qui permet d'accéder aux pensées et aux émotions les, plus intimes d'une personne. Sans garanties adéquates, cela pourrait conduire à une surveillance non autorisée, voire à une coercition. Les gouvernements, les entreprises ou les acteurs malveillants pourraient exploiter cet accès pour influencer les décisions personnelles, les comportements et, les idéologies, érodant fondamentalement l'autonomie personnelle et l'intégrité mentale. Deuxièmement, nous nous intéressons à la manipulation et à l'autonomie. La capacité de modifier directement l'activité neuronale introduit le risque de manipulation cognitive. 

Des technologies capables de stimuler certains modèles neuraux pourraient être utilisées pour façonner artificiellement des opinions, des émotions, voire des, souvenirs, soulevant de profondes préoccupations éthiques. Il n'a pas été réglementé. Les individus pourraient perdre la capacité de prendre des décisions indépendantes sapant le principe fondamental du libre arbitre. Troisièmement, nous sommes préoccupés par les risques de discrimination. Le traitement des données neurales ouvre la porte à une nouvelle forme de discrimination, que nous pouvons appeler discrimination neurale. 

Les employeurs, les assureurs et les institutions peuvent utiliser à mauvais escient les données neurales pour évaluer les capacités cognitives,, les états émotionnels ou les prédispositions menant à des processus d'embauche biaisés et à l'égalité d'accès aux services ou à, l'exclusion injustifiée des possibilités. Cela pourrait aggraver les inégalités sociales existantes et créer une nouvelle classe d'individus marginalisés en fonction de leurs caractéristiques neurales. Nous nous intéressons aussi aux vulnérabilités en matière de sécurité. Numéro quatre, les technologies neurales qui relient l'activité cérébrale réseaux numériques post-importance cybersécurité risques cybersécurité, feuille-hack, de telles technologies pourraient, permettre le succès non autorisé à des pensées privées, exposer les individus au vol d'identité, ou même permettre aux acteurs, externes d'influencer l'activité neurale à distance. Cela fait des technologies neurales une cible potentielle pour les cyberattaques qui pourraient compromettre à la fois la vie privée, et la sécurité publique. 

Compte tenu de ces défis, il est impératif d'établir des droits neurosociaux, une nouvelle catégorie de droits de l'homme, qui, vise à protéger la dignité et l'autonomie des individus face à ces nouvelles technologies. Mon rapport propose cinq droits fondamentaux. La première est la vie privée mentale, la protection contre tout succès autorisé aux données neurales, la seconde identité personnelle,, la sauvegarde de l'intégrité de l'individu cognitive et émotionnelle. Le troisième, le libre arbitre, en veillant à ce que les individus restent en plein contrôle de leurs pensées et, de leurs décisions. Quatrième mesure de non-discrimination visant à prévenir les biais dans l'accès à l'accès aux neurotechnologies et leur utilisation. Et le cinquième et dernier est l'accès équitable, garantissant que tous les individus, quel que soit leur statut socio-économique, bénéficient, des progrès neurotechnologiques. Maintenant, des recommandations. Pour répondre à ces préoccupations, mon rapport exhortait l'État partie à adopter la deuxième position. Premièrement, élaborer des cadres réglementaires. Les lois nationales et internationales, mais régissent l'utilisation des neurotechnologies pour garantir le respect des droits de l'homme. 

Cela comprend la définition de lignes directrices claires sur la façon dont les données neurologiques devraient être traitées et stockées. Il est essentiel que les instruments juridiques interdisent explicitement l'utilisation autorisée des neurotechnologies à des fins de surveillance, de coercition, ou de toute activité compromettant la vie privée mentale et l'autonomie individuelle. Deuxièmement, la recommandation intègre les principes fondamentaux de protection de la vie privée. Les instruments juridiques devraient comprendre des mesures de protection de la vie privée mentale, le consentement éclairé et l'utilisation éthique, des données neurologiques. Un élément clé de ce processus exige un consentement explicite, éclairé et révocateur pour la collecte et l'utilisation de données, neurologiques. 

De plus, les neurotechnologies doivent être développées selon une approche de protection de la vie privée par conception afin de, s'assurer que la protection est intégrée dès le départ plutôt que d'être une réflexion après coup. Troisièmement, recommandation, renforcement du contrôle et de la responsabilisation. Les gouvernements et les organismes de réglementation doivent surveiller le développement et le déploiement des neurotechnologies pour prévenir les abus. 

Des autorités de surveillance indépendantes devraient être créées pour examiner les applications de la neurotechnologie, en veillant au respect des, principes relatifs aux droits de l ' homme. En outre, les mécanismes de réparation et de responsabilisation doivent être accessibles aux personnes dont les données neurologiques ont été, utilisées à mauvais escient, y compris les voies légales de traitement des violations. Quatrièmement, et enfin, recommandation, promouvoir la sensibilisation du public et le discours éthique. 

L'éducation et les discussions transparentes sur les neurotechnologies permettront aux individus de prendre des décisions éclairées quant à leur utilisation. La sensibilisation aux risques et aux avantages des neurotechnologies devrait être une priorité, en veillant à ce que les décideurs, et le public comprennent les implications de ces progrès. Les discussions sur l'évasion devraient également inclure des contributions multidisciplinaires, en s'inspirant des neurosciences, de l'éthique juridique et des droits, de l'homme, afin de créer des cadres réglementaires complets et équilibrés. En conclusion, la réglementation des neurotechnologies n'est pas seulement un impératif juridique, c'est un impératif moral. Nous devons agir maintenant pour établir des garanties qui garantiront que ces technologies puissantes servent l'humanité plutôt que l'exploitation. 

Alors que nous sommes à la croisée des chemins des innovations scientifiques et de la protection des droits de l'homme,, nous devons choisir une voie qui privilégie la dignité, la vie privée et l'autonomie. J'invite tous les États membres, les organisations internationales et les parties prenantes à travailler ensemble à l'adoption de mesures réglementaires, qui respectent ces principes. Faisons en sorte que, dans la poursuite du progrès technologique, nous ne compromettions pas l'essence même de ce qui nous, rend humains. C'est notre pensée, notre identité et notre libre arbitre. Muchas gracias. 

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